Ces fameuses IRA ou PRA (pénalités de remboursement anticipé) interviennent au moment où l’on solde tout ou partie de son crédit immobilier par anticipation. Ce cas de figure fréquent, survient par exemple quand le propriétaire d’un logement, qui a contracté initialement un emprunt sur 25 ans, souhaite revendre son bien immobilier pour en racheter un à l’issue de 10 ans. Il est alors contraint de solder son premier crédit et de constituer une nouvelle demande de financement pour le bien suivant. N’ayant pas atteint les 25 années prévues, il solde alors le prêt de manière anticipée, remboursant le capital restant dû avant le terme convenu.
Pour la banque, cette manœuvre constitue un manque à gagner puisqu’elle minore la somme globale des intérêts perçus. Les IRA ont alors pour vocation de compenser cette perte pour l’organisme financeur.